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martes, 31 de enero de 2012

SENEGAL-CULTURE
Le Grand Prix des Lettres et celui des Arts remis aux lauréats par le président Wade

Dakar, 31 jan (APS) –

L'écrivain CHEIK ALIOU NDAO, mon papa reçoit en ce lundi 31 janvier 2012, le PRIX NATIONAL DES LETTRES par les mains du PRÉSIDENT DU SENEGAL, Monsieur Ablaye Wade.

lundi 30 janvier 2012, par stagiaire
Le président de la République, Abdoulaye Wade, a remis, lundi, lors de la rentrée sollenelle des arts et des lettres, le Grand Prix des Lettres à l’écrivain et dramaturge Cheikh Alioune Ndao, et celui des Arts à l’artiste plasticien Souleymane Keita.

Cheik Aliou Ndao, né en 1933 à Bignona (sud), est professeur d’anglais, poète, romancier, nouvelliste, dramaturge et auteur de nombreuses pièces de théâtres et de nouvelles.

Parlant de lui, le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, l’a qualifié d’’’écrivain de la totalité’’ du fait de la diversité ses œuvres.

Il a été distingué, entre autre, sur la base de la qualité et de l’originalité de son œuvre ainsi que pour sa renommée internationale par un jury composé de journalistes, de professeurs et d’hommes de lettres, et présidé par Annette Mbaye d’Erneville.

Quant à Souleymane Keita, né en 1947 à Gorée, il est considéré comme l’un des précurseurs de la création contemporaine au Sénégal. Depuis 1969, il expose ses œuvres aux quatre coins du monde.

Il est un artiste d’une renommée internationalement reconnue et enseigne la céramique et la peinture au Jamaïca Arts Center à New-York (USA).

‘’Il est le seul artiste qui a eu à être cité à l’unanimité par le jury. Il présente tous les critères que le jury avançait pour la distinction du lauréat’’, souligne Cheikh Alioune Badiane, président du jury des arts.

Pour le président de la République, Abdoulaye Wade, les deux lauréats ‘’méritent de la Nation et de leurs pairs une véritable distinction à la hauteur de leurs créations et de leur renommée.’’

‘’Ils partagent les traits de créateurs d’exception, dotés d’une sensibilité artistique aiguë, qui fait d’eux des auteurs avertis de leur environnement qu’ils reproduisent dans leurs œuvres par le prisme de l’art’’, souligne Me Wade.

Selon lui, les deux lauréats partagent aussi ‘’la marque de grands créateurs, c’est-à-dire une humilité, une distanciation par rapport à certaines réalités.’’

En marge de cette cérémonie, Me Wade à invité les Sénégalais à être les premiers consommateurs de la production des artistes sénégalais.

‘’Les Sénégalais, a-t-il dit, doivent être les premiers consommateurs des productions de nos artistes qui, aujourd’hui, sont obligés de traverser la Méditerranée pour vendre leurs productions là où l’artiste vit de son produit.’’

‘’La Nation doit être attentive vis-à-vis des artistes qui produisent pour la Nation des biens culturels’’, a-t-il indiqué.

La cérémonie a vu l’élévation au grade de commandeur des arts et des lettres, des personnalités pour leur ‘’présence permanente aux côtés de la communauté culturelle’’.

Il s’agit entre autre d’Abdoulaye Diop, ministre de l’Economie et des Finances, de l’écrivain Aminata Sow FAll, de l’artiste Ablaye Ndiaye Thiossane, de Vieux Sing Faye, de Cheikh Abdoulaye Dieng, etc.
P.-S.
AAC/ASG
Este lunes 30 de Enero, el Presidente de Senegal Abdoulaye Wade, entrega el Premio Nacional de Las Letras al escritor Cheik Aliou Ndao, (mi querido padre). Por ser uno de los mejores escritores en Africa.
SENEGAL
El gran premio de las letras y de las Artes otorgado por el presidente de Senegal a mi padre, cheik aliou Ndao, escritor, ayer en el teatro Nacional Daniel Sorano de Dakar....

Binta Ndao,
Escritora

Para saber más, leer mi blog
Http://Bintandaoescritora.blogspot.com/

Muchas gracias a todos y destacar que también es gracias también a ustedes amigos lectores por estar siempre allí leyendonos a papa y a mí y apoyándonos...Gracias a ustedes amigos lectores, papa es un gran escritor y yo siguo sus pasos...

Un saludo atento a todos
Binta Ndao.

Seguramente dedicará su Premio del presidente de Senegal a su fiel público. Ustedes
CHEIK ALIOU NDAO, ÉCRIVAIN et DRAMATURGE : Mon combat pour l’écriture en langues nationales »


Culture - Livres
Jeudi, 11 Novembre 2010 13:57


Ecrivain, dramaturge, nouvelliste, et romancier, Cheik Aliou Ndao est né le 3 août 1933 à Bignona (Casamance). Avec son contemporain Abdou Anta Kâ, Thierno Bâ, il signe son premier roman avec « Buur Tileen, roi de la Médina ».



Pour lui, il est évident et naturel que quelqu’un écrive dans sa langue. Au moment où la communauté littéraire du Sénégal célèbre la journée de l’écrivain africain (du vendredi 5 au dimanche 7 novembre 2010), Le Soleil se propose d’interroger sa pensée.

Avec un univers littéraire assez singulier, l’écrivain, dramaturge, nouvelliste, et romancier, Cheik Aliou Ndao est d’avis que, normalement, chacun doit écrire dans sa langue. Le Chinois écrit en mandarin, le Japonais écrit en japonais. « Même les Indonésiens qui avaient été colonisés par les Néerlandais et qui avaient dans la tête qu’il ne fallait écrire que dans la langue néerlandaise se sont mis, après leur indépendance en 1945, à écrire dans leur langue », argue-t-il.

Depuis les années 1990, Cheik Aliou Ndao a pris sur lui de ne plus écrire qu’en wolof. L’auteur poète, nouvelliste et dramaturge traduit cependant lui-même ses ouvrages en français. Mbaam Dictateur est la résultante de cette démarche littéraire.

Justifiant son choix d’écrire dans sa langue maternelle, le wolof, C. A. Ndao estime que s’il écrit dans cette langue, c’est qu’il doit écrire en wolof. Parce-que, dit-il, c’est sa culture, son éducation. Ce n’était pas un combat du départ. Par la suite, au contact de la philosophie de Cheikh Anta Diop, c’est devenu pour d’autres comme pour lui un combat pour réhabiliter les langues africaines.

Pour l’auteur de L’exil d’Alboury, historiquement, certaines langues africaines telles que le wolof, le pulaar, le mandingue, le soninké ont longtemps été écrites avec des caractères arabes, de telle sorte que l’on a des textes très anciens qui existent dans ces langues. Evoquant les circonstances dans lesquelles il a décidé d’écrire en wolof, l’écrivain-dramaturge avance que l’écriture en caractère latin, qui est actuellement utilisée, part pour l’essentiel des travaux de Cheikh Anta Diop, même si avant lui, des missionnaires français ont traduit la Bible dans nos langues pour évangéliser les populations de certains pays africains.

Au Sénégal, en plus de ces missionnaires, des chercheurs et des ethnologues ou même d’anciens gouverneurs -comme Faidherbe- ont travaillé dans ce domaine.

Du point de vue de C. A. Ndao, c’est véritablement à partir de la publication de « Nations nègres et culture » de C. Anta Diop (1954) qu’un groupe d’étudiants s’est constitué autour de lui à Paris. « Nous nous sommes attelés à approfondir ce qui a été fait dans nos langues, s’est rappelé l’écrivain dans l’une de ses interviews. Ensuite, le groupe de Paris a demandé au groupe de Grenoble de prendre le relais et c’est le travail qui a été commencé par Cheikh Anta qui a été continué sous l’égide du professeur Assane Sylla. »

Travaux de finition du syllabaire wolof

Ainsi, autour du Pr Sylla, il y avait, Djibril Assane Mbengue, Massamba Sarré, le président Abdoulaye Wade et Cheik Aliou Ndao. Quand il s’est agit de faire imprimer le travail qu’ils avaient accompli pour sortir « Ijib wolof », le groupe de Paris leur a envoyé Saliou Kandji. Celui-ci est venu assister et surtout participer aux travaux de finition du syllabaire wolof. C’était en 1958. « Une fois que nous nous sommes mis d’accord sur l’écriture en caractères latins, se remémore C.A. Ndao, j’ai pu continuer mon travail et c’est ce qui m’a permis d’écrire « Buur Tiléen, roi de la Médina » (roman), des pièces de théâtre et surtout des poèmes. »

Ce travail a été fortement soutenu à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) par le linguiste Aram Fall Diop. Celle-ci s’est évertuée à publier des recueils de poèmes. « C’était important, parce que l’édition en langues nationales n’était pas encouragée par les autorités » se souvient le romancier. Une évocation qui permet à C. A. Ndao d’opiner sur la situation actuelle des langues nationales. « Je dirai que nous sommes encore victimes d’un complexe d’infériorité, dit-il. Il y a longtemps que l’on parle des langues nationales et pourtant, les gens ne veulent pas faire d’efforts pour pouvoir écrire dans leurs langues ».

Selon lui, c’est un problème à la fois psychologique et politique parce qu’il est difficile de se débarrasser du carcan dans lequel est enfermé depuis son plus jeune âge, le colonisé. « Il est façonné par l’école, les livres qu’il lit et toutes les images qu’il voit, remarque l’auteur de Excellence vos épouses. Très tôt, on lui apprend à survaloriser la civilisation occidentale et surtout la langue française. L’enfant grandit donc, surtout dans les villes, avec la conviction qu’il faut tout faire pour se rapprocher de l’homme parfait qu’est l’occidental. » L’écrivain a même eu vent que certains « intellectuels » tiennent à ce que leurs enfants s’expriment tout le temps en français. Une tendance qui a poussé C.A. Ndao à poser un regard sur une éventuelle présence des langues nationales à l’école primaire. « Ce n’est pas ce qu’il faut mais plutôt une campagne massive comme à Cuba, suggère-t-il. En trois ans, on a réussi à alphabétiser tout le monde dans ce pays. On devrait de faire même ici et encourager chaque adulte déjà formé à alphabétiser dix personnes dans son quartier. »

On ne choisit pas de devenir écrivain

Toujours est-il que quelle que soit la méthode argue-t-il, il faut surtout que l’exemple vienne d’en haut. De son point de vue, les ministres, les gouverneurs, les préfets doivent montrer qu’ils croient eux-mêmes à nos langues nationales. « Il ne faut pas qu’on ait l’impression que ces langues sont réservées aux citoyens de seconde zone, ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école française », fait remarquer le romancier. Selon lui, on ne choisit pas de devenir écrivain, c’est la littérature qui choisit de cheminer avec quelqu’un. Cheik Aliou Ndao qui détermine ainsi les termes d’une sorte de contrat avec l’écriture précise également que cet acte créateur est une véritable aventure. Celle-ci se décline d’abord à la première personne du singulier. « Elle est d’abord recherche de soi à travers les mots. Mais cette recherche est une quête perpétuelle car, le mot se dérobe souvent, cela entretient l’insatisfaction de l’auteur. » Cette aventure intime devient par la suite partage. L’auteur l’atteste : « On se rend compte qu’en cherchant à travers les mots, on rencontre l’autre. Et le monologue devient dialogue. En libérant le mot, on réalise qu’il se projette dans le cœur d’autrui. Et c’est ainsi qu’une angoisse personnelle pourrait devenir l’angoisse de celui qui nous lit. » Ce qui fait que ce voyage à travers le mot est un va- et -vient entre soi-même et l’autre.

Pour le journaliste Massamba Mbaye, l’écrivain entre dans cet univers de la prose où des vers par le biais de plusieurs genres. L’auteur remarquera que de tous les genres, le théâtre lui semble le plus complet. « Avec le théâtre, on ne sollicite pas uniquement l’ouïe et la vue mais on invite à participer au jeu. Dans mes œuvres théâtrales, je donne au griot une place de choix, sa place originelle. », C. A. Ndao qui s’exprimait en avril 2001 à l’ouverture des ateliers de création littéraire du réseau Helsen, fait aussi référence au cercle qui était la disposition coutumière de l’expression théâtrale. A son avis, il s’agit également de ne pas tomber dans les clichés sur nos souverains barbares mais de faire la part des choses et de rétablir une certaine vérité. Et c’est dans cette orientation que se trouve son ambition constante d’exhumer, de re (construire) des mythes qui galvanisent et qui poussent les peuples en avant.

Même s’il reconnaît de Cheik Aliou Ndao l’un de nos plus grands dramaturges, un pionnier de littérature sénégalaise d’expression française et wolof, Alioune Badara Bèye, président de l’Association des écrivains du Sénégal (Aes), n’adhère pas complètement à l’opinion de C.A Ndao. Celui-ci avait une fois déclaré qu’écrire dans sa propre langue, c’est refuser la domination de l’esprit. « Chacun à son avis sur ça, rétorque A.B. Bèye. Je reprends ce que Wole Soyinka avait proclamé un jour : écrire une pièce, un poème, un roman en yoruba ou en anglais, l’essentiel est que le contenu de l’œuvre soit à la disposition du public et que le message puisse passer. »

Comme pour encourager l’expression littéraire dans les langues nationales du Sénégal, le Centre d’orientation et d’études sur l’Afrique, a instauré, en mars 2004, le concours littéraire dénommé Prix Cheik Aliou Ndao. Le concours concerne deux genres : la poésie et les nouvelles écrites en langues pulaar et wolof.

El Hadji Massiga FAYE

miércoles, 25 de enero de 2012

lunes, 9 de enero de 2012

martes, 3 de enero de 2012

Cultura
Imprimeix
Binta Ndao retrata l'altra cara de la immigració a «Estimat germà meu»
16/08/09 02:00 - Girona - x. castillónemail protegit
[Binta Ndao, en una imatge recent. Foto: JORDI SOLER.]
Binta Ndao, en una imatge recent. Foto: JORDI SOLER.
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Notícies de ...

* Girona
* Figueres
* L'Escala

«El que intento amb aquest llibre és que la gent pensi que aquell immigrant que menyspreen també té una família i que és ell qui ho passa més malament en un país estrany», diu l'escriptora d'origen senegalès Binta Ndao sobre el seu últim llibre, Estimat germà meu. El llibre, que combina poesia i teatre amb fragments en diferents llengües –català, castellà, wòlof (senegalès), alemany i francès–, narra la història de Seydou, un jove senegalès que, enlluernat per les imatges de riquesa i prosperitat que li arriben d'Europa i Amèrica, decideix emigrar. «No és un noi ric, però viu bé al seu país. I en canvi decideix marxar a un país estranger, en una època de crisi i en una situació de racisme creixent, sense conèixer-ne l'idioma ni tenir una formació adequada. El missatge és que molt sovint no valorem el que tenim a casa fins que ho perdem. I per això cal que la gent s'ho pensi bé abans d'emigrar», comenta l'escriptora.

Binta Ndao també aprofita aquest llibre autoeditat per fer una mica de pedagogia sobre el Senegal –la geografia, les institucions polítiques i les religions que conviuen en aquest país africà.

Filla de l'escriptor Cheik Aliou Ndao, Binta ha publicat altres llibres, com ara Corazón y alma i La meva tornada a les arrels. Aquest nou llibre es pot comprar a llibreries, bars i botigues de l'Escala, Girona i Figueres, i també es pot trobar a diverses biblioteques públiques.
Hola amigos,

Feliz año nuevo a todos....2012.



BOnjour mes chers amis,

Je vous souhaite à tous une très bonne année nouvelle 2012
Associació Món Comunicació amb Visió de Gènere

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* Infodones 10

Binta Ndao presenta Ànimes Bessones a les Punxes
noviembre 22, 2011
tags: Animes Bessones, Binta Ndao; Les Punxes
by amoncomunicacio

Divendres 2 de desembre, a les 19:00.
Binta Ndao ens convida a la presentació del seu llibre: ÀNIMES BESSONES: A càrrec de Lola Mariné
Llibreria Les Punxes. Carrer Rossellò, 260 [+ info escriure a pumxes@gmail.com]


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Binta Ndao, escriptora francesa d’origen senegalesa:“No ens haurien de jutjar pel aspecte exterior”

Va arribar a Barcelona, procedent de París. Venia d’una família de classe mitjana. Als inicis de la seva estada a Barcelona tot eren somriures i amabilitats. Tothom es pensava que marxaria quan acabés les seves pràctiques a empreses . Ja no era el mateix quan va decidir quedar-se i cercar feina

Binta Ndao és escriptora i es considera cosmopolita (ciutadana del món), encara que gairebé sempre ha viscut a París i també té la nacionalitat francesa. Sempre que pot viatja a Senegal i el seu objectiu es anar-se’n a viure a la seva terra. Mentrestant s’ha establert a Barcelona, on hi va arribar l’any 1990. Primer va estar amb un familiar, després va viure sola. Ha format una família i té una filla.

Encara que va néixer al Senegal, la seva família es va viure a París aviat. Abans de decidir quedar-se entre nosaltres ja coneixia Catalunya gràcies als viatges que havia fet amb la seva família per passar les vacances en terres catalanes en diverses ocasions, de manera que quan va haver de realitzar pràctiques per completar els estudis de traducció va triar Barcelona i finalment va decidir quedar-s’hi. Des de llavors ha exercit diversos treballs gràcies a la seva àmplia formació, ja que parla set idiomes, és traductora, mediadora intercultural i es considera molt emprenedora i creativa, i capaç de desenvolupar qualsevol feina de gestió o de tracte amb la gent. Però, abans de tot, es considera escriptora, vocació que ja li ve de tradició familiar –el seu pare és un reconegut escriptor i poeta internacional a França, Senegal, Algeria, Rwanda, Londres…i actualment als Estats Units. I com el seu pare també escriu en francès, llengua oficial a Senegal, i també en wolof, la llengua nacional de Senegal.

L’impacta la solitud de la gent gran

Actualment treballa com a administrativa EN UN AYUNTAMIENTO DE BARCELONA i compatibilitza aquest treball amb la tasca de creació literària, que ja abasta quatre títols. És una dona jove i dinàmica amb molts projectes en perspectiva, un dels quals seria tornar al Senegal -on viatja de tant en tant-, i establir-hi la seva residència definitiva per seguir escrivint i desenvolupant-se professional i personalment

Quan va arribar a Barcelona només comptava amb l’ajuda d’una tia seva que portava ja molt de temps vivint aquí i, encara que es va instal·lar a prop d’ella, ho va fer de forma independent en el seu propi apartament, ja que sempre li han agradat els reptes i se sentia capacitada per arreglar-se per si mateixa.

Barcelona li ha semblat sempre una ciutat molt cosmopolita i aviat s’hi va sentir còmoda, tant pel seu propi caràcter alegre i comunicatiu com per l’ajuda dels companys, sobre tot d’un grup de dones catalanes, companyes de feina, que es preocupaven de convidar-la cada cap de setmana a casa per realitzar qualsevol activitat perquè no se sentís sola. També va poder constatar que quan un català ofereix la seva amistat és per sempre; de fet, encara conserva els mateixos amics d’aquells primers anys.

Una de les coses que més la va impactar de la nostra societat va ser la manca d’arrelament familiar i la solitud de la gent gran, confinats en asils i residències perquè els seus fills no poden atendre’ls, cosa que no passa al seu país d’origen, on la família és el pilar fonamental i tots s’ajuden entre si. La gent gran són considerats font de saviesa i experiència i tractats amb consideració i respecte, i viuen dins la llar familiar fins a la fi dels seus dies. En el se país hi ha un lema que diu “ quan una persona gran mor és com si tota una biblioteca desapareix amb un incendi”

Tot i que, gràcies a la seva formació i la iniciativa personal, no li va resultar difícil trobar feina, pensa que es va haver d’enfrontar a molts prejudicis per la idea que molts espanyols tenien -i tenen- de les persones de la seva raça, i que no eren pocs els que es sorprenien davant la seva preparació i capacitació professional; fins i tot es va trobar amb algunes persones que es mostraven condescendents amb ella i pretenien ajudar-la i protegir-la. Amb la finalitat d’aprofitar-se d’ella.

Poc a poc està aconseguint integrar-se en el món cultural

Fora de l’entorn laboral, la situació era més difícil encara, ja que els homes la assetjaven i les dones la rebutjaven, en la creença generalitzada -suposa Binta-, que les dones de raça negra vénen a Espanya disposades a tot per tal de solucionar les seves vides de la manera més ràpida i fàcil possible. Una percepció que avui es manté encara viva. Binta voldria que tothom s’adongués de que aquesta és una concepció completament falsa, ja que la dona negra senegalesa, en general, és molt treballadora i seria”. Segons ella “No ens haurien de jutjar pel aspecte exterior, el color, o per ser dona o home, si no per la nostra feina, la nostra forma de ser i per l’educació…”

Per tot això, no se sent totalment integrada al nostre país i tracta de continuar endavant amb la seva vida sense deixar-se influir pels prejudicis dels altres. Malgrat toto, segueix intentant aportar el seu granet de sorra amb l’activitat literària i involucrant-se en diversos projectes culturals.

Creu que ella ha aportat a Catalunya una visió diferent de com són les dones negres, i ha pogut transmetre una imatge de dona culta, moderna i independent. Poc a poc Binta està trobant el seu espai dintre del món cultural. Ha segut la primera dona senegalesa que ha pogut estrenar una obra de teatre al nostre país. La seva obra: “ El trio Infernal” s’ha vist en el teatre de Salt (Girona) , en un acte organitzat pel Ajuntament de Salt. A la representació de l’obra van assistir unes mil persones , que la van aplaudir molt i es van mostrar encantades de poder gaudir de la seva estrena.

Considera que el fet de ser dona i de raça negra ha fet doblement difícil la seva integració, fins i tot en el moment actual, en què la convivència de diferents races i cultures a Catalunya és una realitat quotidiana.

Pensa que si es promocionés més la cultura dels països africans a través de reportatges en diaris, revistes i programes de televisió, canviaria la percepció negativa que es té a Espanya de l’Àfrica en general i dels immigrants africans en particular.

Escriptora que autopublica els seus llibres

Ara Binta està en plena promoció del seu últim llibre que es titula: “Querido hermano mio”, que parla de l’inmigració d’un noi senegalès a Tenerife i tot el drama i tragèdia que deixa al darrera, al abandonar a la seva mare vella en Senegal, a la seva dona i fills.

A més, Binta ha publicat quatre llibres, autoeditats per ella mateixa: Corazón y alma i Mi retorno a las raices. Escrites en diferents idiomes, woloff (senegalès), fiancés, castellà, català, àrab, italià i alemany…. El trío infernal és una novel·la que parla de la poligàmia: quan un home musulmà es casa amb varies dones, perquè la religió i la seva cultura ho permeten. També ha traduït la novel·la del seu pare, Cheik Aliou Ndao: El Exilio de Albouri , que va guanyar el premio d’Or al Festival Panafricà de Alger en Algèria.

Ara té el projecte de fer una pel·lícula del seu segó llibre: “Mi retorno a las raices” . Es tractarà d’un film educatiu, que també mostrarà algunes realitats senegaleses desconegudes en Europa

Consultar la seva pàgina Web a: http://bintandaoescritora.blogspot.com/

Autora: Lola Mariné. Fotos: Susana Villafañe. Edició. Julia López (Extret de la publicació: les Nouvingudes fan Catalunya. associació món comunicació 2010)
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1.
Escritora BINTA NDAO Enlace permanente
diciembre 1, 2011 10:34 am

Bonjour, mes chers amis, je vous invite à tous à venir à la présentation de mon livre

ANIMES BESSONES
AMES JUMELLES
ALMAS GEMELAS

ce vendredi 2 décembre 2011 à 19 heures à la librerie LES PUNXES de Barcelone.

Mon livre est un livre de poèmes écrit en différentes langues…avec les illustrations des peintres AIXA, Salvador Isern, et Laia Juez.

A ne pas manquer

L’écrivain Lola Mariné le présentera…

Avec la collaboration de la photographe Susanna Villafañe, et Julia qui est la présidente de l’association Món Communication.
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Tot l’equip aporta ampla experiència en mitjans de comunicació, tasques promoció i premsa, organització d’esdeveniments diversos i en l’organització de cursos de formació en TICs. Editen els espais web moncomunicacio.com, santmartiambveudedones.cat, Comuniquem en Xarxa i els blogs d'ASAJA i AMFAR: Formen part de La Independent, la primera agència d’informació de gènere, desde els seus inicis.
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