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miércoles, 22 de septiembre de 2010

Binta Ndao Presentación de mi libro QUERIDO HERMANO MIO en el Bar Babel de Girona, acompañada por el músico Mamadou Cissoko y Magrebis sense Frontere



PHOTOS DE L'OEUVRE DE MON PERE

L'EXIL D'ALBOURI


Remerciements à Moustapha Ba
pour sa collaboration.



  • L'EXIL D'ALBOURI
DE CHEIK ALIOU NDAO




Merci à Moustapha Ba pour sa collaboration.



PRINCIPALES OEUVRES DE CHEIK ALIOU NDAO

Kairée (poésie) Grenoble: Imprimerie Eymond 1964. Ce
recueil contient des poèmes qui ont valu à l'auteur le Premier Prix des
Poètes Sénégalais de langue française de 1962. Ce
...prix fut attribué par la Société des Poètes et
Artistes de France et la revue "Art et Poési publiée en France.

L'exil d'Albouri suivi de la Décision
(théâtre) Paris:Ed. P.J. Oswald 1967. 1 er Prix du Festival
panafricain d'Alger en 1969

Mogariennes (poésie). Paris: Présence Africaine 1970

Buur Tillen, roi de la Médina (roman) Paris: Présence
Africaine 1972

Le Fils de l'Almamy suivi de la Case de l 'homme
(théâtre). Paris: P.J. Oswald
1973

L'Ile de Bahila (théâtre) Paris: Présence Africaine
1975

Le Marabout de la sécheresse (nouvelles) Dakar: NEA 197

LE LIVRE

L'EXIL D'ALBOURI

ecrit par mon papa

CHEIK ALIOU NDAO

A obtenu le prix d'OR AU

FESTIVAL PANAFRICAIN DE ALGER (Algerie), en 1969

Et est interprété chaque année au DANIEL SORANO DE DAKAR

Avec des acteurs de prestige comme AWA SENE SARR...


Je remercie Monsieur Moustapha Ba pour sa collaboration.

Et bonne lecture à tous...


L'EXIL D'ALBOURIAuteur : Le sénégalais Cheik Aliou NDAOMetteur en scène : Sidiki BAKABAGalérie photos- DISTRIBUTION

Dans les rôles principaux :
Sidiki BAKABA, Hanny TCHELLEY, Clémentine PAPOUET, Mouna N'DIAYE, BOMOU Mamadou"L'Exil
d'Albouri" du Sénégalais Cheik Aliou NDAO sur la conquête française du
...royaume de Yang Yang (Djoloff, au Sénégal), et dont les représentations
ont commencé depuis le 14 juin 2003

Synopsis :
Nous sommes au 19e siècle. Le puissant royaume du Yang Yang (Djoloff,
Sénégal) est menacé d'invasion par "des hommes de couleur de terre
cuite venus de la mer" qui disposent d'un armement supérieur fait de
"machines qui crachent le feu et font crouler les tatas". Ce sont les
Français lors de la conquête du continent africain. Ils avaient déjà
soumis les royaumes voisins du Djoloff. Pour éviter l'humiliation, et
surtout le massacre inutile de son peuple, le roi Albouri choisit
l'exil. Mais pour le prince Laobé Penda, demi-frère du roi, cet exil
équivaut à une fuite qui est plus humiliante que l'éventuelle défaite
devant l'envahisseur. Sous prétexte de défendre le trône, le prince se
fait introniser, tout en signant un traité de paix avec les Français.
Mais on sait, dans l'histoire, que malgré cette allégeance, le prince a
été déporté au Gabon, connaissant ainsi une fin plus humiliante que
celle d'Albouri certes mort en exil, mais d'une mort digne, restant
dans l'histoire comme une des grandes figures de la résistance
africaine contre la conquête européenne de l'Afrique. En définitive,
"L'Exil d'Albouri" pose le problème universel des "stratégies de lutte"
en cas d'invasion : le dilemme entre la résistance et la collaboration.

La problématique de la résistance

Partir en exil ou résister, tel est le dilemme qui se pose à Albouri
Ndiaye, roi du royaume du Djoloff, lors de la conquête française au 19e
siècle.

Albouri choisit l'exil car, réaliste, il sait qu'il ne peut résister
face à ces "hommes couleur de terre cuite venus de la mer" qui
disposent d'un armement supérieur comprenant "des machines qui crachent
le feu et font crouler les tatas". Les Français avaient déjà envahi et
soumis les royaumes voisins.

Drame historique du Sénégalais Cheik Aliou Ndao, "L'exil d'Albouri"
pose la problématique de la résistance dans un pays envahi : faut-il
résister, quitte à devenir l'esclave de l'envahisseur, ou choisir le
chemin de l'exil pour sauvegarder sa dignité ? En choisissant la voie
de l'exil, le roi Albouri fait évidemment preuve de réalisme et de
sagesse. Dans la mesure où par ce choix, il évite le massacre de son
peuple. Mais pour des gens comme le prince Laobé Penda, l'exil équivaut
à une fuite qui est plus humiliante qu'une éventuelle défaite devant
l'envahisseur. En somme, il faut mourir les armes à la main ! Mais la
suite de l'histoire nous montre que le prince n'est à la vérité qu'un
petit prétentieux, assoiffé de pouvoir qui trouve dans l'exil d'Albouri
une occasion d'accéder au trône par raccourci et traîtrise.

Il est vrai que le thème de la pièce, qui colle à la situation actuelle
de notre pays en guerre, est trop d'actualité pour laisser les
Ivoiriens indifférents. Mais "L'Exil d'Albouri version Sidiki BAKABA
est un beau spectacle, qui captive irrésistiblement grâce à
l'ingéniosité du metteur en scène qui a su donner à ce classique du
théâtre africain, écrit dans les années 60 et premier prix du Festival
Panafricain d'Alger en 1969, un cachet personnel, comme par exemple
cette insertion des "Comians" (féticheurs ivoiriens) dans la scène
mystique.

Il y a aussi le jeu des acteurs, à la fois alertes et naturels, ce qui
ne surprend guère, quand on sait que le metteur en scène s'est attaché
les services des grands noms de la comédie ivoirienne tels que Bienvenu
Néba,, Albertine N'guessan et Blaise Kouadio, des comédiens
professionnels qui sont aujourd'hui professeurs à l'école de théâtre de
l'INSAAC, Hanny Tchelley, certainement la plus célèbre des comédiennes
ivoiriennes à l'heure actuelle, Bomou Mamadou, transfuge du Village
Kiyi, Ignace Alomo, promoteur en Côte d'Ivoire de ce qu'il appelle
"Mono-théâtre", Maïmouna NDiaye, la note sénégalaise du spectacle,
Amadou Souané, un des grands noms du théâtre scolaire, plusieurs fois
primé au Festival National de Théâtre Scolaire et Universitaire ... et
les élèves de l'Actor Studio qui, après deux ans de formation, ont déjà
acquis du métier.

Et ce n'est pas tout : Sidiki BAKABA a su donner au spectacle un
caractère de somptuosité qui sied aux grandes tragédies, avec un super
décor signé Oussou Justin, des costumes d'apparat et une parade de
chevaux sur scène, tout comme des jeux de lumière qui créent une
atmosphère féerique tout envoûtante…

Sidiki BAKABA justifie le choix de cette pièce par plusieurs raisons.
D'abord, il l'explique par le fait que la saison théâtrale 2002-2003
était placée sous le signe du "théâtre historique", après celui de la
"contemporanéité" de la saison dernière, avec des pièces comme "C'est
ça là même !" qui pose le problème du pouvoir africain
post-indépendance, "Papa Bon Dieu" (problème des sectes) et "L'homme
sur le parapet du pont" (problème de la déontologie de la presse).
Après "L'exil d'Albouri", deux autres pièces historiques seront
présentées : "Soundjata, le lion du Manding" de Laurent Gbagbo et "Iles
de tempête" de Bernard Dadié. Ainsi donc, après l'ouverture l'année
dernière sur le monde avec deux pièces françaises ("Papa Bon Dieu" et
"L'homme sur le parapet…"), la présente saison se tourne vers l'Afrique
(le Sénégalais Cheik NDao) et la Côte d'Ivoire (Dadié et Gbagbo).
C'était là la deuxième raison : une saison consacrée à l'histoire
africaine.

Enfin, une troisième raison : bien que le choix de cette pièce ait été
opéré depuis l'année dernière, Sidiki BAKABA a été intéressé par la
problématique de la "résistance" dans un pays "attaqué par les
étrangers". Ce qui en fait un choix vraiment prémonitoire, eu égard à
la crise ivoirienne actuelle vue comme "une attaque extérieure contre
la Côte d'Ivoire" ! Ne dit-on pas que les artistes sont des
visionnaires ? "Oh, ce n'est qu'une coïncidence ! Je voulais tout
simplement voir comment les Africains avaient posé ce problème de
résistance à l'époque de la conquête européenne de l'Afrique. Et la
figure d'Albouri m'intéressait au plus haut point, tout comme Samory,
El Hadji Omar, Behanzin et autres", se justifie-t-il, pour dire qu'il
n'avait jamais pensé à une guerre en Côte d'Ivoire. Par ailleurs,
Albouri serait "le précurseur du panafricanisme" : s'il a pris le
chemin de l'exil, ce n'est pas pour fuir, mais pour aller organiser la
résistance en préconisant l'union des forces avec Ahmadou et Samory,
autres résistants de l'époque, en vue de lutter efficacement contre
l'envahisseur commun super-armé. Son échec souligne éloquemment
l'incapacité des Africains à s'unir, incapacité qui ne date donc pas
d'aujourd'hui, c'est-à-dire, de Kwame Nkrumah qui a prôné en vain
l'unité africaine…

Ce qui est sûr, c'est que "L'exil d'Albouri" est programmé au Palais de
la Culture depuis le 14 juin et le restera tout le mois de juillet.
Tout Africain digne de ce nom - comme d'ailleurs tout être humain, en
particulier les Français - doit le voir et le revoir pour en tirer les
leçons. Tant il est vrai que le présent et le futur se construisent à
partir de la connaissance du passé.

sábado, 11 de septiembre de 2010

LIBROS PUBLICADOS POR
CHEIK ALIOU NDAO
(mi querido papa)

Del mismo autor

EN FRANCES



POESIA Kaïrée - Imprimerie Eymond, Grenoble, 1964.
Mogariennes Présence Africaine, 1970.


NOVELA Le Marabout de la sécheresse, NEA, 1979, Dakar.


ROMANCE Buur Tilleen - Présence Africaine, 1972-1988.
Excellence vos épouses - NEA, 1983, Dakar.
Un bouquet d'épines pour elle, Présence Africaine, 1988.


TEATRO L'Exil d'Albouri, 1969
Obuvo el premio de Oro al festival Panafricano de Alger (ALgeria)
La Décision - P.J. OSWALD, 1967
Le fils de l'Almamy suivi de
La case de l'Homme, 1973, P.J. OSWALD.

L'île de Bahila, Présence Africaine, 1975.
Du sang pour un trône, L'Harmattan, 1983.

En woloff Lolli - Taataan
Buur Tilleen


TEATRO (Kilib) Guy Njulli

ROMANCE Mbaam aakimoo
(Nettali)

Novela Jigéen, faayda
(Maye)

Cuento Mellentaan Koote ak ngatoom
Fourmi Koote et son gâteau
Editions OSAD
Libro publicado por el Ministerio De La Cultura y del Patrimonio,
en Julio 2009.